Backx

Schwimmbad Gland

Wettbewerb im offenen Verfahren, 2011
Gland, VD
Zusammenarbeit mit collectif z00


Contexte
Dans ce contexte encaissé, entre des bâtiments au sud-est et sud-ouest, la ligne ferroviaire au nord et des champs à l’est, la piscine de Montoly puise sa force dans son introversion. Ce bâtiment carré est implanté parrallèlement à l’axe fort des rails, offrant ainsi des espaces naturels devant les bâtiments existants, et une esplanade minérale qui accueille les visiteurs le long du chemin de Montoly et du chemin du Vernay. Avec ses différentes hauteurs, il réagit au contexte, en s’élevant au nord et à l’est , et s’abaissant au sud et à l’ouest.
Un mur épais, tel une enceinte, protège les baigneurs des nuisances extérieures. Il contient les services, rangements et technique nécessaires, et offre des bancs et des niches pour les baigneurs. Aux abords de la piscine, il est percé de fenêtres qui filtrent la lumière. Cette enceinte est traversée par une membrane, qui vient délimiter l’espace intérieur de l’extérieur. Cette façade intérieure vitrée s’ouvre sur le jardin, où une nuée de bouleaux s’élève vers le ciel. Les reflets argentés de leur écorce nimbent l’espace d’une lumière cristalline. L’ensemble crée une atmosphère de sous-bois qui protège les façades de leur vis-à-vis. Les visiteurs se glissent par une fente dans cette enceinte ou ils passent par un accueil pour progresser ensuite dans les diférents espaces de ce mur épais, jusqu’à se retrouver nu face au jardin d’eden….
Les services sont contenus dans ce mur épais côté nord, alors que la piscine et l’espace de restauration s’ouvrent sur le jardin au sud.


Structure.
La transplantation d’un véritable morceau de paysage vient redonner de l’ampleur à un espace qui semblait initialement encaissé. La prodigalité contenue de sa végétation pondère tout autant qu’elle révèle la rationalité architecturale une nuée de bouleaux s’élève vers le ciel. Les reflets argentés de leur écorce nimbent l’espace d’une lumière cristalline.

L’ensemble crée une atmosphère de sous-bois qui protège les façades de leur vis-à-vis. Aucun obstacle ou tracé autre que ceux, nécessaires, des cheminements d’accès aux halls, ne vient perturber la confrontation entre nature et architecture. Un léger mouvement de sol achève de renforcer l’illusion d’un paysage naturel. Essences d’arbres : bouleaux et chèvrefeuille.